Les protagonistes
Cliquez sur l’une des 2 « biographies » pour découvrir qui sont les protagonistes de l’affaire #hijrakeys, une arnaque à 950 000 €.
Né le 8 janvier 1992 d’un père ivoirien et d’une mère norvégienne, entre autres origines.
Durant sa jeunesse, il passe près de dix ans entre les mains des services sociaux. Il perd aussi sa mère. Ces éléments sont racontés par l’intéressé lui-même sur Internet. Ils sont repris ici pour comprendre la trajectoire de l’individu..1
Il grandit entre la France et le Maroc.
Il se convertit à l’islam.
Il vit à Toulouse puis accomplit sa hijra à Marrakech.
Une personne l’ayant connu dans la ville rose nous informe : « Il n’est pas intègre ».
Dans la ville rouge, un autre témoin y vivant de longue date et proche de lui nous révèle que
« tous ses projets tombent à l’eau ».
Espérons que les habitants de la ville bleue (Chefchaouen) en soient épargnés.
Il est divorcé depuis plus de 8 ans.
Abraham et son ami Nico Abou Adam se rapprochent d’une femme gérant une page Facebook qui se distingue : « Hijra au Maroc ».
La sœur subit une certaine pression et se voit offrir une ou des formations pour l’inciter à céder sa précieuse page qui génère beaucoup de trafic.
La page finit par fusionner et être renommée « Hijrakeys ». Le projet Hijrakeys est lancé par les deux fondateurs : Abraham et Nico Abou Adam. Ce dernier n’est vraisemblablement pas impliqué dans les ultérieures déviations d’Abraham.
Celui-ci s’efforce de créer des dizaines de groupes « HijraKeys », pour de très nombreux pays musulmans. Un logo et un slogan sont conçus.
C’est en apparence un projet d’entraide mais il cache des visées financières : affiliation, partenariats…
Effectivement, Hijrakeys génère de l’argent.
Abraham ouvre des comptes sur d’autres plateformes : youtube, Instagram et Twitter.
Le choix du sujet de la Hijra n’est pas anodin : Les abonnés augmentent car beaucoup de Musulmans pensent à cette adoration et veulent l’accomplir. Ils recherchent donc des informations et des renseignements sur la Hijra.
Parallèlement, Abraham lance une page Facebook dédiée aux cagnottes pour des personnes en difficulté : Salafi Pot devenue S. Pot.
Il n’hésite pas à se filmer lorsqu’il remet l’argent, les denrées alimentaires ou les dons en nature. Ou même lors d’entretiens avec les bénéficiaires, allant jusqu’à pleurer devant la caméra.
Les titres de certaines vidéos sont de purs appels au buzz : « 17 ans de torture ont tué mon épouse », « Décès après 17 ans de sorcellerie », « 6 mois dans la rue… trahison… dettes… je n’y arrive plus ! »
Plusieurs « bénéficiaires » ont informé de détournements lors de ces cagnottes.
Abraham utilise la religion-marketing : affiliation à la Salafiyya, affichage en barbe et qamis, usage excessif et abusif de différentes formules islamiques, matraquage du mot Hijra, paroles mielleuses, sourires trompeurs, vidéos de couchers de soleil sur fond d’appel à la prière…
Tout cela va contribuer à le faire connaître, engendrer une certaine notoriété et donc une confiance à son égard.
Mais ça c’est dans le virtuel. Dans le réel, il est défavorablement connu par ceux qui le connaissent vraiment. Au point d’être devenu infréquentable et interdit d’entrée dans un café restaurant.
HijraKeys connaît un scandale de pédophilie en Mauritanie, dont l’auteur est lourdement condamné à de la prison.
Abraham est aussi lié à une affaire de CallCenter pour lequel il recrutera des employés qui connaîtront des problèmes de mixité et de versement de salaires.
Mais cela ne le fait pas reculer : il va lancer 3 projets qui finiront en énorme scandale : il est responsable d’une arnaque de presque 1.000.000€.
Tout y passe ou presque : trahisons, mensonges, tromperies, abus de faiblesse, détournements de fonds, illégalités, faux et usage de faux, exercice illégal de l’activité d’apporteur de projets…
Et bien d’autres choses…
L’enquête sur cet individu a permis de découvrir son vrai visage. Et il est très loin d’être celui pour qui il s’est fait passer…
- Nous tenons à préciser cher lecteur, que cette information n’est pas privé, car Abraham lui-même ne la cache pas pour motiver ses dons sur sa page Facebook Salafi Pot en faisant un parrallèle avec son enfance! (voir screenshot ci-dessous posté sur sa page Facebook Salafi Pot)
Mouad Abdelhak né le 13/05/1996 à Temara et non pas au palais royal comme voulait le faire. croire son ami Abraham
Il n’est pas non plus diplômé de la plus prestigieuse école de commerce: encore un mensonge d’Abraham
Il serait selon lui-même diplômé de l’ENCG Kénitra, mais ça reste à prouver car entre autres, il a passé un concours de la fonction publique pour devenir technicien.1 Un poste de rang bien inférieur à son soi-disant diplôme.
Il est connu défavorablement des services de police marocains et est en litige suite à collaboration en Tunisie. Une plainte a été déposée contre lui.
Il aurait 8 ans d’expérience dans l’événementiel. Vu son âge, il a dû compter les soirées organisées durant ses années de lycéen.
Il a un goût prononcé pour le luxe (voitures et vêtements) et n’est pas « très droit » d’un point de vue religieux.
La cible privilégiée par Abraham pour arriver à ses fins : il le présentera comme un homme d’affaires, un homme qui travaille dur et très bien, qui se serait repenti de la vente de contrats d’assurance ou encore qui aurait rencontré le ministère sénégalais de l’agriculture… Sornettes et balivernes de la part d’ Abraham, afin de tromper son auditoire et obtenir des virements.
- Mouad Abdelhak a essayé de passer un concours de Technicien Spécialisé en Gestion des Entreprises niveau bac +2
