Voilà ! Le savant égyptien Ali AbdelAziz Moussa vient de se prononcer une deuxième fois contre Abraham Sidik Klefstad-Sillonville dans l’affaire des arnaques Hijrakeys.

Avant de découvrir son jugement détaillé, il est nécessaire de contextualiser cet évènement.

Comment cette affaire est arrivée jusqu’en Egypte et auprès de ce savant ?
Pourquoi ce dernier l’a jugée une première fois, et deux mois après une deuxième fois ?

Voici donc les explications qui permettront aux chers lecteurs de comprendre à la fois la chronologie des évènements mais aussi de découvrir de quoi est capable Abraham, le personnage clé de ces terribles arnaques.

Lorsque les investisseurs qui lui avaient fait confiance ont constaté que les projets présentés, promus et vendus par Abraham n’étaient autre que des escroqueries, il lui ont demandé de se joindre à eux afin de discuter et de rendre des comptes. Ils voulaient comprendre comment ces projets et son ami qu’il avait tant vantés se sont révélés être des arnaques. Abraham a catégoriquement refusé ces multiples invitations, sans fournir un quelconque motif
qui tienne la route. Pire, il rejetait toute responsabilité.

Effarés par son comportement qui ne ressemblait en rien à celui qu’il montrait lors des vidéos de présentations des projets ainsi que des très nombreux échanges avec les potentiels intéressés, les investisseurs ont tenté à maintes reprises de le convaincre de consulter ensemble un savant, après s’être mis d’accord sur une version unique de cette horrible histoire. Ceci afin de déterminer les responsabilités de chacun pour ensuite trouver des solutions à cette calamité. Ils pensaient que son statut de musulman et son éventuelle crainte d’Allah allaient cette fois-ci avoir raison de lui. Peut-être que les paroles d’un savant allaient lui faire entendre raison. Que nenni ! Rien à faire, il fuit et répond aux abonnés absents.

Un investisseur a alors pris l’initiative de consulter un savant (voir le site). L’affaire lui a été racontée et il a répondu aux questions posées.
Mais les réponses n’ont pas plu à Abraham Klefstad. Et il a commencé à jouer un jeu très malsain, indigne d’un musulman et à l’opposé des valeurs islamiques.

Il lui fallait trouver un moyen d’annuler le verdict de ce savant et d’en trouver un à qui il arracherait un jugement en sa faveur.
Il a essayé avec un sheikh mauritanien mais aussi avec un sheikh algérien. Peut-être même d’autres, mais sans succès.
Notons qu’il n’a pas contacté les deux docteurs qu’il a mentionnés durant la promotion de ses projets Hijrakeys : Mohamed Sinéra et le Koweïtien Fawaz Al ‘Iwadi. Ils étaient pourtant censés être consultés au moindre doute et pour chaque problème !

Finalement, il est entré en contact avec Mahdi Abou ‘Abdillah, un étudiant du savant Ali Moussa à qui il a relaté une histoire mensongère, qui a ensuite été contée au sheikh lui-même. La réponse, en faveur d’Abraham, a aussitôt été propagée sur internet. Le loup était fou de joie. Le loup ? Oui, continuez la lecture et vous comprendrez in cha Allah.

Mais c’était sans compter sur la réactivité et la vivacité d’esprit de quelques investisseurs qui ont rapidement pris contact avec le savant. Une première assise a été organisée avec ce dernier, 2 investisseurs et un autre élève du sheikh.
Puis une autre réunion a eu lieu avec Abraham, l’étudiant du sheikh qu’il avait sollicité et des dizaines d’investisseurs. Une réunion d’une durée de 3h46 ! La vérité éclata et le jugement de l’étudiant puis celui du savant furent sans appel : Abraham Klefstad est responsable et doit tout rembourser. Le sheikh a également qualifié ce dernier de « loup ». Qualificatif amplement mérité.

Mais le loup tente une dernière danse, il se plaint de ne pas avoir dit tout ce qu’il voulait.
Ah bon ?! Même en 3h46 ?!
S’était-il plaint de cela suite à la première réponse du sheikh obtenue par la ruse et le mensonge, lorsqu’il s’était longuement entretenu avec l’élève du sheikh ?
Il a trompé et trahi les investisseurs ainsi que le savant et son élève en inventant une histoire de toutes pièces. Il a alors volé une fatwa sans laisser les investisseurs donner leur version, alors que ces derniers lui avaient demandé plusieurs fois de consulter ensemble un savant.

Une fois n’est pas coutume, cet individu qui ne pense qu’à son intérêt personnel conteste la décision ferme et attend de l’étudiant qu’il obtienne une autre assise en évoquant plusieurs personnes qui souhaitent la même chose, procédé psychologique visant à augmenter la pression sur l’étudiant.

La tactique de cet individu est simple. Se sachant responsable de ces scandaleuses arnaques, il refuse la confrontation avec les investisseurs et un savant pour éviter à tout prix l’inévitable sentance. Et si les investisseurs sollicitent de leur côté un savant qui le rend responsable, il fait tout pour annuler ou remettre en doute le jugement. Il faut préciser que l’irrespectueux Abraham n’a toujours pas retiré d’internet la vidéo contenant la première réponse du savant Ali Moussa, alors que celui-ci l’a annulée peu après comme cela a été précisé.
Comportement islamique ou diabolique ?

Reprenons : l’étudiant sollicite donc le sheikh et celui-ci accorde une autre assise.

Ainsi, pendant peut-être 3 heures, le sheikh écoute attentivement Abraham et les quelques investisseurs qui prennent la parole.

Il faut préciser que plusieurs personnes étrangères à l’affaire ont assisté à cette réunion privée sur Télégram. En effet, Abraham a donné le lien du groupe à plusieurs de ses connaissances sans autorisation préalable du savant ou de son étudiant, comme si c’était une cage d’escalier ou un lieu public.

Parmi ces personnes, on trouve un individu choisi par Abraham pour vérifier la traduction de l’élève du savant, qui a pourtant la pleine confiance du sheikh !

Remarque : Abraham Klefstad fait tout pour vérifier la traduction mais rien pour vérifier les dires, les chiffres, le miel et les faux documents de Mou’ad ? De qui se moque-t-on ?!

Parmi les resquilleurs infiltrés par Abraham qui sont entrés dans la réunion sans autorisation, deux marocains qu’il a amenés pour témoigner en sa faveur. L’un deux a fui après avoir été dévoilé, l’autre n’était autre qu’un bénéficiaire d’une ou plusieurs cagnottes organisées par Abraham sur internet. Il a tenté d’impressionner le sheikh en le présentant comme le directeur de « Dar al Hadith » de Tan-Tan, alors qu’il n’est ni étudiant ni sheikh comme il l’a lui-même avoué en se présentant. Néanmoins, le savant ne leur a accordé aucune importance.

Pourquoi Abraham Klefstad est incapable de se défendre seul ? Pourquoi utilise-t-il toujours des personnes tierces ?

Remarque : comme dit précédemment, les investisseurs ont cherché à consulter un savant afin qu’Abraham prenne conscience de sa pleine responsabilité et qu’il agisse en conséquence, pour que toute la lumière soit faite dans cette sordide histoire. Les investisseurs savent que le verdict du savant ne sera pas suffisant avec des personnes qui ne craignent pas Allah, et qu’il faudra utiliser d’autres moyens disponibles.

Vous remarquerez surtout comment Allah a dévoilé cet individu en le faisant tomber dans son propre piège. Par la trahison, il a arraché une fatwa à un savant pour ensuite crier son innocence aux quatre coins du monde. D’où lui vient ce comportement diabolique ?
Il a refusé toutes confrontations avec les investisseurs, pour ensuite y être amené à deux reprises malgré lui ! SoubhanAllah !

Dernière chose : le savant Ali Moussa a pris connaissance de très nombreux éléments et détails concernant cette affaire, même en dehors des réunions. Le sheikh étant très occupé par ses affaires personnelles et scientifiques mais aussi par d’autres conflits similaires ou non à celui-ci, il n’a pas pu mentionner dans son jugement tous les éléments qui lui ont été transmis, malgré leur gravité.

Il n’a pas mentionné par exemple que les projets étaient ceux d’Abraham et de Hijrakeys et que c’est Abraham qui est allé solliciter Mou’ad pour lui proposer de lui amener de l’argent et des investisseurs. Ou encore que le projet avicole existait déjà avant le lancement des projets, contrairement à ce que faisait croire Abraham ; ou que ce dernier a trompé les investisseurs en donnant pour le projet apicole des faux chiffres concernant la production et les ventes et en fournissant un faux contrat de rachat exclusif de tout le miel par une société cliente pour donner l’illusion de bénéfices assurés !

Ceux qui connaissent cette grosse affaire peuvent donc remarquer que les faits et surtout les plus gravissimes ne sont pas tous mentionnés par le savant. Mais comme a dit son élève : « Si le sheikh devait citer tous les éléments, il aurait écrit un livre ! »

Voilà ! Vous savez maintenant pourquoi cette histoire a pris cette tournure. Découvrez maintenant sans plus attendre le jugement final du savant égyptien Ali Moussa.

En arabe:

[pdfjs-viewer url=https://hijrakeys-danger.com/wp-content/uploads/2023/09/jugement-conflit-abraham-investisseurs-ali-moussa-ar.pdf]

En français:

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Conflit entre « Abraham Sidik Klefstad » et les personnes qui ont investi avec lui

Louanges à Allah, éloges et salut au Messager d’Allah (ﷺ)

Ceci dit :

Un groupe d’investisseurs a porté auprès de moi leur conflit impliquant Abraham Sidik Klefstad et l’argent qu’il a récolté pour l’investir via son compagnon Mou’adh. J’ai écouté les différentes parties, avant d’accorder plus d’un mois de réflexion à cette affaire. En voici mes conclusions :

Primo : Abraham se contredit sur plusieurs choses

1 – Ses éloges, en premier lieu, envers Mou’adh dans les affaires mondaines liées au commerce. Il dit : « Mon ami Mou’adh est issu d’une grande et riche famille proche du palais royal marocain, c’est un homme très généreux et digne de confiance qui maîtrise les techniques commerciales. Il est diplômé de la plus grande école de commerce du Maroc et possède une expérience de 8 ans dans le commerce, au royaume du Maroc et à l’étranger. »

2 – Ses éloges envers lui quant à son état religieux, il dit : « Un homme très généreux et digne de confiance ». Plus tard, il annulera cela en disant : « Mou’adh est religieusement faible » lorsque les frères affirmeront qu’au lieu de faire apparaitre la sounna, il porte des vêtements serrés qui mettent en relief son corps.

– J’ai visionné une vidéo de Mou’adh issue de sa page Facebook (de 2017) où il apparait en train de danser et chanter dans une ambiance musicale.

Secundo : Abraham diffuse beaucoup de vidéos et d’enregistrements audios, et encourage à participer aux projets de Mou’adh sans prendre en considération son intégrité.

– Parmi les preuves de sa responsabilité : Sa vérification de la bonne réception ou non des virements, ainsi que d’autres choses.
Lorsque les investisseurs ont exigé l’obtention d’images et de vidéos, ils n’ont rien reçu, si ce n’est pour le premier projet relatif à l’activité avicole.

Et ce qui demeure étrange concernant le projet avicole est que la ferme a été détruite par un incendie juste avant la distribution des dividendes !!
Les investisseurs ont alors exigé un rapport émanant des autorités officielles précisant la cause de l’incendie, mais Mou’adh et Abraham n’ont rien fourni du tout.

Les doutes des investisseurs ont également augmenté suite aux faits suivants :
– une nuit avant l’incendie, des équipements/outils/matériaux de l’exploitation ont été saisis et emportés
– aucun appareil d’extinction d’incendie n’était installé et disponible
– l’incendie a eu lieu en plein jour en présence des employés

– Quant au second projet consacré aux ruches d’abeilles et à la vente de miel, Abraham a informé les investisseurs que les ruches se trouvaient dans un emplacement privé, et qu’il était impossible de se rendre auprès des ruches. Il s’est engagé à leur faire parvenir des photos ou des vidéos prises par les employés, mais il n’a pas tenu son engagement.

Il dit de ce projet qu’il se trouve à 300 km de chez lui, malgré cela il ne s’y est même pas rendu une seule fois et n’a pas vérifié ce que lui disait Mou’adh. Les investisseurs ont demandé à leur faire parvenir des factures relatives à l’activité, mais il n’a rien donné.
Il s’est même filmé et apparait dans une vidéo où il mange du miel tout en prétendant qu’il s’agit là de la production de l’activité apicole ; mais il a menti, ce n’était pas le produit des ruches d’abeilles.

La situation a duré 1 an sans qu’Abraham n’aille ne serait-ce qu’une seule fois vérifier l’état de l’activité ; mais il a quand même encouragé des frères à investir dans ce projet, à tel point que l’un d’eux a investi 45.000 €.

À travers ses comptes sur les réseaux sociaux, Abraham a pu récolter 500.000 €.

Le troisième projet concerne une ferme pédagogique et une activité touristique. Après avoir collecté l’argent, il n’a plus informé de quoi que ce soit.

Pendant la récolte des sommes d’argent pour le troisième projet, un frère perspicace a remarqué que ces projets n’étaient pas réels mais bel et bien une escroquerie et que Mou’adh devait obligatoirement rendre l’argent aux investisseurs. Cependant, Abraham a rejeté cet avertissement et a continué à appeler les gens à investir.

Il a été récolté pour ces trois projets (avicole, apicole et ferme pédagogique) la somme de 950.000 €, investis par 100 familles.

Tertio : La négligence d’Abraham

Nombre de frères ont tenté de démontrer à Abraham que ces projets étaient des escroqueries mais il n’a pas accepté, il a même continué, allant jusqu’à refuser de donner le numéro de téléphone de Mou’adh. Il n’a effectué aucune recherche avant d’appeler les gens à investir dans les projets.

En s’appuyant sur ce qui précède :

Je dis, et c’est Allah qui octroie la réussite :

En se basant sur les contradictions d’Abraham, ses mensonges et sa négligence envers l’argent des gens : il est responsable des préjudices qu’il a causés et doit les réparer et les rembourser, ainsi que son ami Mou’adh. Et ceci en conformité avec ce qui a été rapporté par Ahmad et les auteurs des Sunan en dehors d’Abu Dawud, et jugé bon par le grand savant Al-Albani : ‘Amr ibn Chu’ayb tient de son père, qui tient de son grand-père -qu’Allah l’agrée- qui a dit : le Messager d’Allah -éloges et salut d’Allah à lui- a dit : « Celui qui prétend maîtriser la médecine alors qu’il ne l’a pas étudiée devient responsable et sanctionnable des préjudices qu’il cause ».

S’il ne répare ni ne rembourse les préjudices, l’affaire sera portée en justice dans le pays où il réside, c’est-à-dire le Maroc, afin de statuer et d’exécuter le jugement.

La réussite vient d’Allah

Ce document écrit par le savant Ali Moussa a été transmis par lui-même le 15 Août 2023